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Les culs-de lampe sculptés de l’église Notre Dame de la Nativité
à
Joux-la-Ville (89)
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Autres petits patrimoines dans le département
89 (Yonne) |
A Gland, L'ancien couvent des Bénédictins à Gland

A Annéot, L'église Saint-Gengoult

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A Châtel-Gérard, Le prieuré de Vausse

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A Ravières, L'église Saint-Pantaléon

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A Sceaux, La chapelle Sainte-Marguerite de Maison-Dieu

A Sceaux, La chapelle Sainte-Marguerite de Maison-Dieu (intérieur)

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A Yrouerre, La curieuse église Saint Nicolas d'Yrouerre

A Domecy-sur-Cure, Notre-Dame-de-Lumière à Cure

A Blannay, L'église Saint-Pierre

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A Blannay, L’église Saint Pierre - Intérieur -

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A Sauvigny-le-Bois, La chapelle de Montjalin

A Noyers, L'oratoire

A Sauvigny-le-Bois, L’allée de la Vierge et sa chapelle

A Tonnerre, Les grisailles de l’église Saint Pierre de Tonnerre – 2) La verrière consacrée à Saint Paul

A Bernouil, L'église Saint-Jacques-le-Majeur

A Collan, Effondrement de l'église Saint-Maurice

A Tonnerre, L’Hôtel-Dieu Notre Dame des Fontenilles

A Étaule, L'église Notre-Dame sponsorisée

A Coutarnoux, L'église Saint-Martin

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Département : Yonne
Arrondissement : Avallon
Canton : Isle-sur-Serein-L
GPS :
47.6224 N /
3.8629 E
Rubrique : Religieux - Statue et statuette
Code postal : 89440
Date de dépôt : 08/12/2011
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L’ensemble de l’église est voûté sur croisées d’ogives. Les retombées de ces croisées s’appuient sur des consoles ou culs-de-lampe sculptés de figures humaines grimaçantes ou d’animaux aux traits relativement simples mais non grossiers. "Presque toujours, les culs-de-lampe placés, soit à l'intérieur, soit à l'extérieur des édifices, [étaient] peints de couleurs vives : les fonds sont rouges, brun-rouge ou bleu-ardoise ; les feuillages sont vert-clair, jaune-ocre ou or. On tenait donc alors beaucoup à donner à ces supports une grande valeur décorative, à les faire paraître". Les sculpteurs, pendant les XIVe et XVe siècles, choisissaient de préférence, pour décorer les culs-de-lampe sculptés, la représentation des vices opposés aux vertus. "Quelques-uns de ces vices, trop naïvement rendus, ont fait supposer que les sculpteurs du Moyen Age se plaisaient à placer sous les yeux du public, même dans les églises, des scènes un peu vives. Jusqu'au XIVe siècle on ne peut voir dans ces représentations que l'image d'un vice en opposition avec une vertu. Plus tard, lorsque les arts du Moyen Age tombèrent dans l'afféterie et l'imitation puérile de la nature, il nous paraît évident, surtout si l'on se reporte aux mÅ“urs du XVe siècle, que les artistes ayant un vice à personnifier se complaisaient dans la représentation des scènes qui expliquaient ce vice aux spectateurs." Extraits provenant du "Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle", d’Eugène Viollet-le-Duc Numéro du petit patrimoine : 89208_8
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