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Immeuble 25, rue Anatole-France
à
Rouen (76)
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Autres petits patrimoines dans le département
76
(Seine Maritime) |
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A Oissel, MOULIN à OISSEL N°2, Le Catelier et son panorama
A Oissel, ANCIEN MOULIN
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A Montivilliers, Le moulin de l'abbaye
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A Saint-Valery-en-Caux, La Maison Henri IV
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A Torcy-le-Grand, Mairie
A Havre (Le), Le Volcan
A Rouen, Café "Le Métropole"
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A Havre (Le), Villa maritime
A Doudeville, Château de Galleville
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Département : Seine Maritime
Arrondissement : Rouen
Canton : Rouen-1er-Canton
Rubrique : Bâtiment - Habitat
Code postal : 76000
Date de dépôt : 18/02/2016
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Cet immeuble développe une longue façade de pierre sur trois niveaux. De chaque côté de la travée centrale s'élèvent trois colonnes de fenêtres. L'ensemble présentait une symétrie parfaite avant le remplacement de la fenêtre la plus à droite du rez-de-chaussée par une porte.
Un portail à deux vantaux surmonté d'un arc surbaissé s'ouvre au centre du rez-de-chaussée. Au-dessus, la fenêtre encadrée de chaque côté par deux pilastres et chapiteaux corinthiens ajoute une touche « Renaissance ».
Les autres fenêtres du premier étage sont très hautes et ornées de frontons et balustres. La partie haute de chacune d'elles a été murée pour diminuer la hauteur sous plafond à l'intérieur. Le troisième niveau est moins haut.
Chaque niveau est surmonté d'un bandeau : mouluré au-dessus du premier, à denticules au-dessus du second. Au dessus du troisième niveau, la corniche débordante est surmontée d'une toiture en ardoise où s'inscrivent de petites lucarnes, trois de chaque côté de l'imposante lucarne de pierre qui couronne la travée centrale.
Le monogramme M que l'on peut voir en fer forgé dans les impostes du portail et inscrit dans la pierre des pilastres est celui de la famille Malétra. Émile Malétra, propriétaire d'une usine chimique à Petit-Quevilly, fit construire cet immeuble au milieu du XIXe siècle. C'était à la fois un hôtel particulier et un siège social. Le rez-de-chaussée offrait cabinet de travail et bureaux, cour avec écurie, remise, logements pour le concierge et le cocher. Au premier étage, on trouvait une petite et une grande salle à manger, un petit et un grand salon, un fumoir et un jardin d'hiver.
Cinq chambres de maîtres avec cabinets de toilette occupaient le second étage. Huit autres chambres pour le personnel étaient aménagées dans le comble mansardé.
Après divers usages privés et commerciaux, l'immeuble fut légué en 1931 à l'Armée du Salut.
Numéro du petit patrimoine : 76540_39
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