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Les maisons du vieux village de Bonneval sur Arc
à
Bonneval-sur-Arc (73)
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Autres petits patrimoines dans le département
73
(Savoie) |
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A Queige, QUEIGE : Le chalet musée du Roselais
A Chambéry, Cadran solaire chemin de La Cassine
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A Modane, Le fort Saint-Gobain
A Bassens, A Bassens, le pressoir du maire
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A Avrieux, La Norma et ses sculptures
A Lanslebourg-Mont-Cenis, Au Mont-Cenis, un prieuré dans une « Pyramide » - Architecture.
A Lanslebourg-Mont-Cenis, Au Mont-Cenis, l'ornementation de la chapelle Notre Dame de l'Assomption.
A Beaufort, La troisième chaire de Jacques Clerant
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A Hauteluce, NOTRE DAME DE HAUTE LUMIERE
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Département : Savoie
Arrondissement : Saint-Jean-de-Maurienne
Canton : Lanslebourg-Mont-Cenis
GPS :
45.3717 N /
7.0467 E
Rubrique : Détail architectural - Extérieur
Code postal : 73480
Date de dépôt : 21/01/2012
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Le vieux village de Bonneval sur Arc se blottit sur la rive droite de l’arc à 1850 m. d’altitude au fond de la vallée de la Maurienne.
Cette station de ski a fait le choix de conserver son architecture traditionnelle et d’offrir au visiteur l’image d’un village alpin authentique. Pour ce faire, les aménagements électriques et de télécommunications sont enterrés. Le village ne montre ni parabole ou antenne de télévision, ni câble aérien ou pylône.
Le vieux village est parfaitement intégré dans une nature hostile où l’enneigement perdure pendant 6 mois de l’année. A l’origine, l’emplacement et l’orientation des maisons ont été choisis pour les préserver au mieux des avalanches. Séparées par d’étroites ruelles, elles sont construites pour se protéger du froid et des risques d’incendies. Déjà en 1727 un arrêté provincial interdit les constructions en bois dans la vallée. Son utilisation est autorisée uniquement pour la charpente. L’aspect des maisons est le résultat de ces contraintes. La maison de pierre au toit de lauzes est la plus adaptée pour résister au froid, au risque d’incendie et au poids de la neige.
La charpente se doit d’être extrêmement résistante pour supporter le poids des lauzes et de la neige. Les troncs de mélèze sont équarris à la hache pour éviter la propagation de larves au cœur du bois qui le rendrait fragile. Les toits en pierres sont à deux pans de faible pente et forment un auvent au dessus des balcons et des murs. Au contact des lauzes la couche de neige se transforme en glace et constitue alors un joint permettant une isolation thermique.
Les maisons reflètent les activités pastorales d’antan. Les animaux et les hommes étaient alors regroupés au rez-de-chaussée. La chaleur animale permettait d’économiser le combustible pour se chauffer. L’étage supérieur était occupé par la grange dont le foin isolait l’étage d’habitation du froid. Sur les balcons en façade, qui abritent aujourd’hui le bois de chauffage, on entassait alors les grobons. Ces briquettes, qui servaient de combustible en lieu et place du bois rare en altitude, étaient constituées de fumier de mouton et de litière séchées.
Avec ses maisons de pierres sobres et austères Bonneval sur Arc est membre « des plus beaux villages de France ».
Numéro du petit patrimoine : 73047_6
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