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Pour le respect dû à tout être humain à Kaysersberg (68)

Département : Haut Rhin
Arrondissement : Ribeauvillé
Canton : Kaysersberg
GPS : 48.1400 N / 7.2589 E
Rubrique : Commémoratif - Autre
Code postal : 68240
Date de dépôt : 10/12/2006

Mémorial réalisé par Martine Lutz, sculpteur, offert à la ville de Kaysersberg par l’association ESPOIR de Colmar à l’occasion de son trentième anniversaire (1973 – 2003)
Reconnaître en tout être humain, quelques soient son origine, son histoire, ses handicaps, un être capable d’aimer et digne d’être aidé est la conquête la plus difficile, et cependant la plus indispensable de notre humanité.
Près du croisement entre la rue du 18 décembre 1944 et la rue du Général De Gaulle.
Position GPS : E:07°15'08" N:48°08'53"

L'oeuvre comporte plusieurs parties : 1 sphère, 5 petits socles, 1 grand socle et 1 colonne.
La terre
Sphère ou boule, sa représentation depuis la découverte de Christophe Colomb, est la première pièce de l’oeuvre réalisée. Au début, il y a la terre… Posée et surélevée du sol sur trois barres, à portée du promeneur et des mains de l’enfant, elle annonce l’espace jardin.
L’homme
Huit portraits anonymes, des empreintes de ces huit bustes de bronze sont incrustés dans cinq socles qui proviennent et correspondent au cœur vidé de l’arbre de la « colonne ». Les hommes sont au cœur de nos préoccupations. Les modèles, hommes ou femmes d’Espoir font partie de l’Atelier Baz’art animé par Marie Pierre Stack à Espoir. Ils ont laissé Martine Lutz, le sculpteur, modeler leur visage pendant leur travail dans les ateliers. Leurs portraits lui ont permis de réaliser des empreintes de leur profil par moulage et le fondeur Joël Huguenin, avec le savoir faire de ce métier prestigieux, les a coulées en bronze.
Un socle
Socle de l’humanité qui se dresse, libéré, pour supporter, accueillir, soutenir les peines et les joies du monde. C’est le socle qui porte la plaque en bronze sur laquelle on peut lire : « pour le respect dû à tout être humain » ainsi que les explications sur l’association Espoir.
Réalisé dans une pièce massive du tronc. Première pièce, à la base du séquoia. Quatre côtés obtenus par le travail de mains d’homme, sculptés à la tronçonneuse, 3m80 de hauteur et de plus de 1m30 de côté au sol, de finition brute, brossée, rabotée.
Une colonne
Elle reste proche de son aspect tronc. L’arbre n’est pas mort. La vie gagne toujours. La colonne est creuse, fendue et ouverte. Elle est haute et naturellement courbée. C’est une colonne de lumière. La lumière qui devrait éclairer le monde, les hommes, l’humanité dans son ensemble... La coupe au sommet suit ou amplifie le mouvement en spirale de l’ensemble…
Numéro du petit patrimoine : 68162_1