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Le Four à Faïence
à
Sarreguemines (57)
Autres petits patrimoines dans le département
57 (Moselle )
A Sarrebourg, Eclectisme tendance "Jugendstil"
A Sarralbe, La Porte d'Albe
A Sarralbe, La Maison des Têtes
A Metz, Post puis ...postes.
A Metz, hôtel de Gargan.
A Metz, Zodiaque.
A Metz, Modern style
A Metz, Hôtel des Arts et Métiers.
A Metz, L'ancien Palais de la Soie
A Metz, L'Hôtel de Burtaigne
A Metz, Art nouveau.
A Metz, Hôtel des spectacles.
A Metz, Moulin des Thermes.
A Metz, "les 4 saisons"
A Metz, Rescapé néo-gothique.
A Metz, Immeuble style Beaux Arts.
A Metz, Immeuble néo-renaissance.
A Metz, Maison gothique.
Département : Moselle
Arrondissement : Sarreguemines
Canton : Sarreguemines
GPS :
49.1096 N /
7.0712 E
Rubrique : Bâtiment - Industriel
Code postal : 57200
Date de dépôt : 31/12/2009
La faïence de Sarreguemines est réputée, mais depuis 2007 la faïencerie n'existe plus. Ce dôme est au bord du parking situé derrière la mairie, rue du Maire Massing. On peut aussi y accéder depuis la rue Raymond Poincaré. Il s'agit d'un four à faïence en forme de bouteille, d'une hauteur de 11 mètres, rare témoin (le seul de ce type en Europe continentale) de la première révolution industrielle du 19e siècle. Autrefois il en existait une trentaine construite en briques dans les années 1860. Pour une cuisson qui durait 70 heures, il fallait enfourner 9 tonnes de houille! GPS : 49°06'35" N / 7°04'16" E http://www.sarreguemines-museum.com/animation/dossiercit%C3%A9fa%C3%AFenciers.pdf Environ une trentaine de fours à faïence se trouvaient à Sarreguemines, à la fin du XIXe siècle. Il n’en subsiste qu’un. Cet ancien four appartenait à la fabrique n°3, construite entre 1860 et 1862. D’un diamètre de 9 mètres et d’une hauteur de 11 mètres, le four, dénommé « hovel » au Royaume-Uni, est une enveloppe conique en briques. Cette enveloppe avait pour vocation de préserver le four - qui se trouvait à l’intérieur – des courants d’air. De plan circulaire, le four présentait 8 foyers. La sole était percée de carneaux. Huit petites cheminées se dressent au-dessus des foyers, à la périphérie de la sole, le long de la paroi interne du four. La flamme pénétrait directement dans le four par des cheminées, circulait entre les produits à cuire, jusqu’à la voûte du four. Elle redescendait et passait par les carneaux qui traversaient la base du four et aboutissaient dans un tunnel. Ce tunnel était relié à une haute cheminée extérieure. Les fumées s’en échappaient.
La paroi est percée d’une ouverture (visière) qui permettait de juger de l’état du feu et de la cuisson. Des bâtonnets de terre cuite (montres fusibles) à l’intérieur servaient aussi à cela.
Le four fonctionnait à la houille. Il était servi par un chef enfourneur et deux aides qui étaient responsables de la conduite de la cuisson. Ils surveillaient le chargement des cazettes (boîtes protégeant les pièces) dans leur four, puis en fermaient la porte en la colmatant avec de l’argile. On allumait les foyers et l’on procédait à une montée progressive de la température. La durée de la cuisson était variable : 60 à 70 heures pour le biscuit, soit jusqu’à 9 tonnes de houilles et 22 heures pour l’émail. Le travail près des fours était très éprouvant, en raison de l’extrême chaleur qui y régnait. On déchargeait bien souvent avant qu’ils ne soient totalement refroidis.
Source : http://www.petit-patrimoine.com/index.php Numéro du petit patrimoine : 57631_5