Rechercher d'autres petits patrimoines - Page précédente Tweeter
Le château philippien
à
Druyes-les-Belles-Fontaines (89)
|
|
Autres petits patrimoines dans le département
89 (Yonne) |
A Blannay, Les restes de l’enceinte fortifiée - La tour du Crot-Bard

A Blannay, Les restes de l’enceinte fortifiée - La tour Sous les Roches

A Noyers, La porte de Tonnerre

A Avallon, L'ancien couvent des Capucins

A Ancy-le-Franc, La folie du château d’Ancy le Franc

A Aisy-sur-Armançon, Maison natale ? Jean Leclaire

A Sens, La maison dite de "Jean Cousin"

A Tonnerre, Le marché couvert

A Noyers, Le musée des Arts naïfs et populaires

A Voutenay-sur-Cure, La tour d’horloge de Voutenay

A Avallon, Maison des sires de Domecy

A Noyers, L’octroi de la porte de Tonnerre

A Avallon, Les remparts

A Avallon, Les remparts d’Avallon : La tour de l’Escharguet

A Avallon, Les remparts d’Avallon : La tour du Chapitre

A Vignes, Bâtiment agricole

A Arcy-sur-Cure, Le Château du Chastenay

A Sennevoy-le-Haut, Le bassin à lavage du minerai de fer

A Noyers, Maisons à pans de bois de la place de la Petite Etape aux Vins

A Cravant, Le beffroi

A Noyers, Les maisons à colombage de la Place de l’Hôtel de Ville

A Girolles, La tour Brunehaut

A Tharot, Le château de Tharot

A Annoux, La tour Chappe

A Coutarnoux, La maison des Goix

A Druyes-les-Belles-Fontaines, La poterne

A Thizy, Le château

A Cravant, Le donjon

A Thory, Le château de Thory

A Saint-Bris-le-Vineux, Le château du 17e siècle

A Noyers, La façade de la maison de la Toison d’Or

A Nuits, La porte fortifiée du quai de l'Armançon

A Yrouerre, La mairie d'Yrouerre

A Annay-sur-Serein, L'usine de ciment Porland au hameau de Moutot

A Béru, Le château de Béru

A Joigny, La maison à l'arbre de Jessé

A Joigny, La maison dite du pilori

A Joigny, La maison de l'Avé Maria

A Avallon, Les remparts d’Avallon : le bastion et la tour Beurdelaine

|
Département : Yonne
Arrondissement : Auxerre
Canton : Courson-les-Carrières
GPS :
47.5489 N /
3.4230 E
Rubrique : Bâtiment - Chateau et fortification
Code postal : 89560
Date de dépôt : 12/11/2011
|
Au 6e siècle, Saint Romain, fuyant les persécutions en Italie, s’installe dans une grotte à Druyes. Un monastère est fondé et le village se développe à proximité. Mais, cette zone, difficile à défendre, est abandonnée lors des invasions normandes du 9e siècle. La population se réfugie sur le plateau rocheux qui domine la rivière. Ce nouveau village, protégé à l’origine par une simple palissade, sera fortifiée au 12e siècle. Une enceinte, munie de quatre tours encore visibles, protégeait la ville haute et constituait la première défense du château. Les mâchicoulis de sa poterne ne furent installés qu’au 14e siècle. Le château est mentionné dans les textes dès la fin du 12e siècle. Tout d’abord résidence princière de la maison Courtenay, il sera puissant et prospère jusqu’à la fin du 14e siècle. De type "Philippien", sans donjon, il a un plan carré de 52 mètres de côté et possède sept tours : quatre tours rondes aux angles et, incorporées aux courtines, trois tours carrées. La plus élevée surplombe l’unique porte. Ses mâchicoulis datent de la même époque que ceux de la poterne de la basse-cour. Le logis seigneurial, de 49 mètres sur 12, adossé à la courtine sud, comportait un étage. "…Le dit château, par son rempart méridional percé de dix-neuf baies en plein cintre retombant sur des colonnes romanes sculptées, donnait à pic sur la route, la rivière et le bourg de Druyes, et offrait en face la vision magnifique de la vaste forêt de la Fortelle où les comtes conduisaient leurs invités à la chasse." (Histoire des communes de l’Yonne, Maurice Pignard-Péguet) A la fin du 16e siècle, ou au début du 17e, un château moderne est construit à côté du vieux château. Il sera entièrement démoli à la Révolution alors que l’ancien est épargné. Mais il a souffert pendant plusieurs siècles d’abandon et de vandalisme. Depuis 1958, une mobilisation de la population puis des propriétaires et la création de l’"Association des Amis du Château de Druyes" ont permis de l’entretenir, d’entreprendre sa restauration et de le présenter au public. Renseignements provenant de l’ouvrage précité, d’un panneau d’information placé sur la poterne de la basse-cour et de divers sites Internet. Numéro du petit patrimoine : 89148_7
|