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Un crocodile pour ex-voto à Notre Dame des Anges
à
Pignans (83)
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Autres petits patrimoines dans le département
83 (Var) |
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A Barjols, L'église Notre-Dame de l'Assomption

A Flassans-sur-Issole, L'église Notre-Dame de l'Assomption

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Département : Var
Arrondissement : Brignoles
Canton : Besse-sur-Issole
GPS :
43.2813 N /
6.2935 E
Rubrique : Religieux - Eglise ou chapelle
Code postal : 83790
Date de dépôt : 11/08/2008
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L’histoire du sanctuaire de Notre Dame des Maures est une longue histoire de pèlerinages et de prières qui débuta dés les premiers siècles de notre ère. Une sÅ“ur de St Maximin et servante de Ste Marie-Madeleine, appelée Nymphe serait à l’origine de la conversion de l’avant poste romain de Pignans. La légende dit que réfugiée en ce lieu elle y aurait sculpté une statue… Puis ce fut le comte de la Gaule Narbonnaise, Thierry, fils de Clovis, qui après avoir vaincu les Wisigoths dans les forêts du bourg des Pins (Pignans), voulu remercier la vierge de cette victoire. En l’an 517, aux ides de Juillet, son décret stipule qu’il sera construit en ce lieu une église, sous le vocable de Notre Dame de Consolation. Un monastère lui sera adjoint qui sera desservi par les religieux de l’ordre de St Augustin. Dépendant de l’abbaye St Victor à Marseille, le monastère eut une grande influence sur la région. Ensuite vint le temps des incursions sarrasines dévastatrices, et ce fut le silence jusqu’à la fin du 10ème siècle. La légende veut qu’au 11ème siècle un berger, intrigué par le comportement de son chien, découvre sur une crête, dans des buissons, une statue « mains jointes et le visage rayonnant de joie en même temps que de douce majesté ». La statue fut apportée à l’église de Pignans, pour disparaître la nuit suivante et se retrouver à l’endroit de la découverte. On décida alors d’y construire une chapelle pour la protéger, peut-être sur les ruines de l’ancienne chapelle mérovingienne. La notoriété du lieu grandit et en 1600 le pape Clément VIII accorde des indulgences à ceux qui visiteront la chapelle (il est vrai que la montée n’était pas de tout repos…). Notre Dame intervint à deux reprises. En 1720, elle éloigna la peste qui ravageait la Provence. Le village de Pignans fut épargné et cela donna lieu au pèlerinage du Lundi de Pentecôte. En 1753, la sécheresse fut telle que les arbres perdirent leurs feuilles au cours du printemps. Un pèlerinage au sanctuaire fût organisé le jour de l’Ascension, le retour eut lieu sous des trombes d’eau. Le sanctuaire sera reconstruit en 1844. Aujourd’hui vous pourrez y découvrir une importante et curieuse collection d’ex-voto, dont certains du 17ème siècle ont malheureusement été volés. Les murs sont recouverts de broderies, de peintures sur bois, de cannes, de chapelets et de bouquets de mariées... Au plafond, on voit suspendus un bateau, et même un véritable caïman empaillé (peut-être un don de Jules Gérard, le Tartarin local). Au-dessus de la porte, « un gros lézard » vous observe, peut-être ramené lui aussi d’un pays lointain? La statue de la Vierge aux Buissons, est probablement une copie du 16ème siècle, l’original ayant disparu dès le Moyen-âge. Pour en savoir plus sur l’accès et la construction actuelle voir le pp « le sanctuaire de Notre Dame des Anges ». Numéro du petit patrimoine : 83092_2
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