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La Masse 4/5 : Eglise St-Perdufle peintures murales
à
Junies (Les) (46)
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Autres petits patrimoines dans le département
46 (Lot) |
A Montcuq, Église Saint-Pierre de Rouillac 46 Montcuq

A Montcuq, Église Saint-Pierre de Rouillac 46 Montcuq. La voûte du chœur.

A Valprionde, Valprionde (46). La chapelle Saint-Aignan.

A Valprionde, Valprionde (46). La chapelle Saint-Aignan. Intérieur

A Montat (Le), Le Montat : église St Pierre.

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A Cahors, Cahors ; église Saint-Barthélémy

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A Junies (Les), La Masse 3/5 : Eglise St-Perdufle (Saint-Perdou) 13e siècle. Intérieur

A Saux, Saux : Eglise Saint-André XIIème siècle

A Junies (Les), Vitraux de Saint-Pierre-és-Liens 2e moitié 14e siècle

A Junies (Les), Les Junies : Saint-Pierre-ès-Liens 14e, 15e siècle intérieur

A Cézac, Cezac : Eglise St Clément

A Junies (Les), La Masse 2/5 : Eglise St-Perdufle (Saint-Perdou) 13e siècle. extérieur

A Fontanes, Eglise Saint-Cevet

A Prayssac, Calvayrac N-D du Rosier

A Albas, ALBAS Croix de Girard.

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Département : Lot
Arrondissement : Cahors
Canton : Catus
GPS :
44.5265 N /
1.2327 E
Rubrique : Religieux - Eglise ou chapelle
Code postal : 46150
Date de dépôt : 21/06/2011
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Sur le mur sud, une vraie cavalcade conduit dans la gueule du Léviathan les sept péchés capitaux, encadrée de démons dont le corps se compose de têtes de serpent et pieds de bouc. Conservée dans son intégralité cette troupe de pécheurs se dirige vers le chÅ“ur de l’église alors que traditionnellement l’orientation est à l’inverse. L’orgueil ouvre la marche avec un riche chevauchant le roi des animaux. A sa main un faucon, symbole de la noblesse. Suit l’avarice chargée de trois bourses bien pleines, homme monté sur un blaireau. Puis la luxure sous les traits d’une courtisane s’admirant dans un miroir, grimpée sur un bouc symbole de l’impudicité. A ses trousses, l’envie : homme contemplant un objet précieux, stimulé par un diable pour en prendre possession. Peu visible est la gourmandise. On distingue le bas d’une cruche et le groin d’un porc, animal symbole de ce vice. La colère est ce jeune soldat se perçant la poitrine de rage, monté sur un léopard. Fermant la marche la paresse symbolisée par l’âne que chevauche un homme. L’ensemble est poussé par un grand démon jaune. Une Å“uvre populaire, pleine de naïveté et de fraîcheur ! Sur le mur nord, c’est nettement plus sérieux ! On sent l’œuvre d’un artiste sur de son trait. Nous assistons au baiser de Judas au milieu de soldats vigilants. L’homme armé d’un grand cimeterre serait St Pierre venant de trancher l’oreille du serviteur qui est à ses pieds. La scène suivante, très dégradée, représente la flagellation du Christ. Le reste de la fresque a été détruit lors de la réalisation de la niche enfermant la cuve baptismale. Numéro du petit patrimoine : 46134_8
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